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La Lune Rouge a été fondée en 1999. Après avoir étudié et travaillé ailleurs, nous avons souhaité nous retrouver dans notre région d’origine, et expérimenter des formes de spectacles qui nous soient propres.

Chacun de nous, après avoir été au service d’autres univers dans d’autres compagnies, éprouvait régulièrement le besoin de chercher et de développer son expression et sa recherche personnelles.

Nous avons d’abord créé des « soli », chacun bénéficiant de l’aide d’un autre membre de la compagnie, qui de son regard extérieur l’aidait à affiner, préciser sa démarche.
Nous avons monté jusqu’ici des spectacles de proximité, des formes simples et populaires, en interaction avec le public. Des spectacles qui veulent réveiller. Qui, dans la tradition des harangues de bateleurs, sont simples, légers, faciles à déplacer, et conçus pour pouvoir être joués partout.

Nous aimons solliciter l’imagination des spectateurs, avec un plateau nu rempli par les acteurs. Influencés fortement par Dario Fo et Franca Rame, mais aussi par Philippe Caubère et Ilka Schonbein, sur la ligne de crête entre le travail du texte, la recherche gestuelle et l’énergie du théâtre de rue, nous développons particulièrement le rapport avec le public, si précieux dans une société où la communication exclut de plus en plus la présence physique.
En 1999, nous avons monté Femmes à la une, questionnement sur la place des femmes dans notre société, à partir de textes de Dario Fo et Franca Rame. Puis, Imagies (rebaptisé Magies), spectacle de rue à base d’illusionnisme et de jonglage, mêlant des poèmes dadas aux tours de magie et aux numéros clownesques.
Chansons farcies et autres mets textuels est un spectacle de chansonnier, pour le travail duquel François Fabre a rejoint la compagnie avec son accordéon et ses textes.
Le Cabaret de La Lune Rouge s’est créé pour un court moment, mêlant clown, chansons, pantomimes, magie et poèmes.
Le travail de clown a pris corps avec Prends ton temps et file!: travail sur la présence, l'improvisation, le langage corporel, et la mise en scène de l’angoisse de la vieillesse et de la mort.
Avec Le monologue d’Adramelech (Valère Novarina), nous avons poursuivi notre inventaire des questionnements existentiels de l’homme, et continué à développer la recherche sur l’énergie et le rapport entre le
corps et le texte, véritable matériau sonore.
Adrénaline (2017-19) marque une étape importante dans l’histoire de la compagnie. Florence Bernard s’engage davantage dans la mise en scène et la direction d’un spectacle avec écriture de plateau. Ce spectacle a
obtenu le soutien de la DRAC et de la Région Auvergne Rhône-Alpes, du département du Puy-de-Dôme, de Ces
Alliés Communauté et des communes de Clermont-Ferrand, de Romagnat et du Cendre.
Ce travail se poursuit avec la recherche déambulatoire de Déboussolés, et l’idée d’un personnage clownesque en quête du sens de la vie, errant dans des lieux que le public redécouvre grâce à des espaces musicaux et poétiques, et rencontrant différents personnages étranges qui lui partagent leur vision du monde.
C’est cette recherche qui continue, après le pause réflexive des confinements, avec Où je suis (Titre provisoire) : questionnement sur la place de chacun.
Avec Voyage Alternatif, grâce à la coproduction de Paradis Events, nous avons pu mettre nettement plus de moyens dans la création d'images ou d'effets magiques beaux ou étonnants. Nous cherchons toujours à
concilier la recherche (littéraire entre autres ici) avec le théâtre populaire. (C'est « un spectacle de magie ».)

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